Au fil des années, les évènements sportifs publics, tel que les marathons, se sont imposés comme les plus grandes manifestations dans le calendrier sportif du pays.
Depuis plus d’un an, Severine PITOIS, une coureuse passionnée et aide medico psychologique à la Résidence « Les Pervenches » à Biéville-Beuville représente les couleurs du groupe HOM’AGE aux marathons les plus incontournables pour tous les amoureux du running : Les Courants de la Liberté, La Pegasus, Marathon de Paris et les autres.
Voici un entretien avec Severine PITOIS sur son engagement sportif auprès du groupe « HOM-AGE » où elle partage avec nous sa passion sportive et donne quelques conseils pour ceux qui pensent la suivre.
Natalia Pleurmeau : Pouvez-vous
nous raconter vos premiers pas dans ce sport ?
Severine Pitois : Mon mari qui a
été un entraineur de football m’a donné des conseils pour la course à pieds afin
de s’évader psychologiquement. J’ai débuté par la course d’une trentaine minutes
et par la suite j'ai pris gout de ce nouveau sport qui me fait plaisir tout simplement.
Ma première course a été la Pegasus (le semi-marathon de la liberté) en 2011
avec un temps de 2h04 qui m’a fait découvrir la formidable ambiance de la
course.
NP : Et votre premier Marathon ?
SP : Mon 1er Marathon à mes 42
ans était à Paris le 3 avril 2016 avec un beau ciel bleu et du soleil pour une distance
de 42 kms 195 m.
NP : Pourquoi la distance du
marathon est 42 km et 195 m ?
SP : En effet, il faut revenir à
la Grèce antique. Il s’agit de la distance mythique courue par le messager Grec
Philippidés entre Marathon et Athènes pour annoncer la victoire de son peuple
contre les Perses. Arrivé à bout de souffle, il serait mort après avoir délivré
son message, sa distance courue ne faisait que 40 km. Et la vraie distance a
été fixée en 1908 aux Jeux Olympiques de Londres pour satisfaire la famille
royale qui souhaitait assister au départ et à l’arrivée de tous les coureurs. A
partir de 1921, le Marathon sera toujours 42kms et 195m.
NP : Merci de cette rétrospective.
Quels sont vos souvenirs de votre premier marathon ?
SP : J’étais allée au bout de
moi-même ! C'était un souvenir inoubliable, car même avec un bon entrainement,
on a toujours le doute de ne pas réussir ! C'est pourquoi, le premier
marathon parisien est définitivement devenu ma réussite personnelle, encore très
émouvante. Je voyais des coureurs qui abandonnaient leurs courses ou que l'on
venait chercher par les ambulanciers. Ils criaient et pleuraient… Je suis passée
à côté de tout ceci, et c'était magique !
NP : Selon vous, le marathon,
c’est…
SP : C’est le partage de valeurs
universelles, c’est la convivialité à travers des moments très émouvants pour
tous les participants ! Sur le Cross du Mans de 20km en 2016, je suis
arrivée à mon 17km en courant à la même allure avec un autre coureur inconnu. Tout
au long du parcours, il me donnait des conseils utiles, il m’encourageait. Nous
avons franchi la ligne d'arrivée ensemble. Et je lui en suis vraiment
reconnaissante ! Toutes les couches sociales sont concernées et réunies
par le sport !
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